LE FUSIL CHASSEPOT
En 1864, la Prusse battit le Danemark au cours d'une campagne éclair qui surprit toute l'Europe. Une des raisons de ce succés fut cette arme médiocre, tant décriée ailleurs, qui permettait au fantassin prussien de tirer plus vite, et surtout couché, ce qui réduisait la cible qu'il constituait et augmentait la précision par la même occasion. Les nations européennes réagirent alors rapidement en adoptant un armement similaire. En 1866, le prussiens vainquirent les autrichiens encore armés de fusils se chargeant par la bouche à Sadowa, pour semble-t-il les mêmes raisons.
Canon en acier puddlé fondu:
Mécanisme du fusil Chassepot:
La culasse mobile prend place dans la boite de culasse et contient le mécanisme de fermeture et de mise à feu. Elle est formée du cylindre avec le levier, auquel est relié la tête mobile qui ferme le tonnerre et laisse passer l'aiguille de mise à feu. Une vis arrêtoir permet de limiter son mouvement en arrière. L'obturateur en caoutchouc est en ab. Le dard bc pousse l'étui à poudre dans le cylindre cd jusqu'au ressaut d. La balle occupe le tronc de cône df qui raccorde la chambre avec l'âme. Pendant le tir les gaz de la poudre brulent et expulsent l'étui à poudre. C'est dans ce but qu'a été aménagée une chambre ardente autour du dard. Il n'y a donc pas de mécanisme d'extraction, et en cas de raté il faut expulser la cartouche avec la baguette enfoncée dans le canon.
Boite de culasse:
Dispositif de détente:
Le chien solidaire de l'aiguille
La cartouche combustible: L'enveloppe est formée de papier renforcé par du gaze de soie. Elle est fermée par une collerette en carton sur laquelle est fixée l'amorce. La balle est réunie à l'enveloppe par un cone de papier et une ligature.
Culasse à aiguille et cartouches combustibles en papier
Flèches à mi-portée:
Zones dangereuses:
Trophée d'un soldat prussien: